Jeudi 9 décembre dernier, nous étions au moins deux cents personnes devant la préfecture pour soutenir et protester contre la fermeture d’un lieu qui aurait pu éviter à tant de personnes de connaître les trottoirs de Limoges la nuit, l’angoisse du 115, la gêne de dormir chez un tiers que l’on ne connaît pas...

Exigeons tous et toutes la destruction des murs et des frontières qui s’érigent, partout dans le monde, pour séparer et contrôler les peuples.

L’histoire a démontré que lorsque la liberté est limitée pour certain·e·s personnes, c’est la liberté de tou·te·s qui recule et se retrouve en danger. Est-il besoin de rappeler que ces vingt dernières années le pouvoir, par des lois de plus en plus liberticides, gouverne avec autoritarisme laissant libre cours à des décisions arbitraires par certaines institutions publiques (préfectures, conseils départementaux, tribunaux...) ?
C’est pourquoi en cette journée internationale des migrations du 18 décembre, nous manifesterons notre colère. Nous poursuivrons, tous les jours, notre soutien auprès des réfugié.e.s avec ou sans papiers.

Retrouvons-nous samedi 18 décembre à 17h30 devant la préfecture de Limoges.

Exigeons tous et toutes :

• la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale »,
• la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*...),
• la fermeture des Centres de Rétention Administrative (CRA),
• la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires.